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Estampe d'Aquitaine
3 avril 2012

Artistes aquitains G-K tires de Feret 1889

GOYA  y LUCIENTES  Francisco

peintre célèbre, né le 31 mars 1746 à Fuentetodos (Aragon) . Manifesta dès son enfance  de grandes dispositions pour les arts du dessin et devint peintre très apprécié par l'originalité de son talent. Sa vie fut très agitée et se termina le 16 avril 1828 à Bx, où il s'était retiré vers 1814.  Il y fit un grand nombre de lithographies.  Son tombeau se voit au cimetière de la Chartreuse. En 1888, ses restes ont été réclamés par le gouvernement espagnol.

V. 1° Matheron, Goya, Bx, 1857, imp. Gounouilhou.

2° Hoefer, Nouv. Biographie Générale. , t. XXI, p. 514, article de M. Brunet.  Charles Yriarte a publié sa  Biogr.  et Paul Mantz son extrait mortuaire. dans les Archives de l'art français,  t. I, p. 319.

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GRADIS (Raoul )

 

Fils d'Henri Gradis. Artiste-peintre, né à Bx le 15 juin 1861. Elève de Humbert et de Gervex. A épousé en mai 1888 Mlle  Suzanne Fould, fille de M. Paul Fould.

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GRATELOUP (Jean Baptiste de )

 

célèbre graveur amateur de grand talent, né à Dax, le 25 févr. 1735, mort le 22 févr. 1817. Issu d'une très ancienne famillle noble. Après de bonnes études dans sa ville natale, vint en 1757 à Bx. Il y séjourna jusqu'en 1762 et partit alors pour Paris, où, en 1765, il commença à graver, d'ap. le tableau de Rigaud, le portrait du cardinal Melchior de Polignac. Les portraits de Dryden d'ap. Kneller, de J. B. Rousseau d'ap. Aved, de Fénelon d'ap. Vivien,  d'Adrienne Lecouvreur d'ap. la célèbre estampe de Pierre Imbert Drevet qui la représente dans le rôle de Cornélie ; ceux de Montesquieu d'ap. le médaillon de Dassier, de Descartes d'ap. Hals, enfin de Bossuet en pied et en buste d'ap. Rigaud, dont le premier est le chef-d'œuvre de l'auteur, complètent la série des neuf portraits gravés par Grateloup, ardemment recherchés aujourd'hui pour la finesse merveilleuse de leur exécution, due au procédé secret  de l'artiste. Myope de naissance, cet habile graveur dut cesser ses travaux à peine âgé de 35 ans, à la suite d'une cataracte  qui le priva d'un de ses yeux. Les gravures de J. B. de Grateloup ne furent pas mises dans le commmerce.  En cessant de graver, J. B.  de Grateloup ne fut pas cependant perdu pour les arts : il modelait en cire, il sculptait des modèles d'une perfection admirable, il peignait sur émail  et plusieurs de ses émaux rivalisent avec ceux de Petitot. On en conserve un certain nombre dans sa famille, entre autres la Liseuse, de la composition de l'artiste, le portrait de Descartes, camée, Un Enfant couché et endormi, de la composition du maître, le portrait de Christine de Suède, petit médaillon ravissant de dessin et de couleur, une Allégorie, camée représentant l'histoire de la vie humaine, les vices d'un côté et les vertus de l'autre. morceau d'une grande perfection de dessin, et portant la date de 1784; c'est le dernier émail peint par lui. Grateloup s'est beaucoup occupé de sciences physiques et surtout d'optique. En l'an XI, déjà sexagénaire, il obtint une récompense nationale de 6.000 francs  pour avoir inventé un nouveau moyen de coller les objectifs des lunettes achromatiques.

V. sur Grateloup le très intéressant travail de M. Faucheux. Bazan, Dictionnaire des graveurs. Archives hist. de l Gir. t. Ier , p. 183 et suiv.

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GRATELOUP (Jean Pierre Sylvestre de )

 

neveu du précédent, Dr en méddecine, graveur-amateur, naturaliste, philanthrope, etc, né à Dax le 31 déc. 1782, mort à Bx le 25 août 1862. Reçut de Thore, de Dax, les premières leçons de sciences naturelles, Dr en médecine en 1804, fut  vers 1804 initié par son oncle à ses procédés de gravure. Il a fait avec lui le second tirage des portraits gravés par ce dernier et a gravé lui-même quelques jolies pièces originales: La Jeune Espagnole, d'ap. Grimou; Louis XV, un médaillon de Napoléon d'après une médaille de Droz, une eau-forte (trois soldats , manière de Callot) , un paysage etc. …Après la campagne d'Espagne, il devint médecin en chef des hôpitaux militaires temporaires de la 11e division à Dax, conservateru du museum d'histoire naturelle de la ville, etc. Son mariage avec Mlle Carré de Ste Gemme l'amena à s'établir à Bx , où il fut médecin de l'intendance sanitaire de la Gironde en 1825; méd. en chef du dépôt de mendicité en 1827, membre du jury départemental de médecine de Gir. dont il avait été le vice-président de 1832 à 1854: membre de la société linnéenne de Bx en 1823, son président en 1840; memb. de l'Acad. de Bx en 1823, son président en 1837; memb. titulaire ou correspondant de plus de vingt académies ou Soc. savantes de Paris, de la province, ou de l'étranger, où ses travaux lui ont mérité la réputation d'un savant très distingué dans les sciences naturelles et d'un travailleur infatigable. Son activité était telle que ses études scientifiques ne l'empêchaient pas de vaquer aux soins d'une clientèle très étendue, car il jouissait à Bx de la réputation d'un médecin habile et   d'un homme de cœur dévoué à ses malades quelle que fût leur fortune, comme il était dévoué à la science, sans autre ambition que celle de faire le bien et d'être utile. Il est mort ayant beaucoup donné, n'ayant jamais rien demandé pour lui. Son nom a été donné à l'une des rues de Bx. Il a laissé de très belles collections d'histoire naturelle (conchyliologie, fossiles ,minéralogie et herbiers) ; une importante bibliothèque , riche surtout en ouvrages d'histoire naturelle, et de nombreux travaux manuscrits sur presque toutes les sciences. Ils appartiennent à son fils né à Bx en 1824, sous-intendant militaire de 1 ère classe, officier de la Légion d'honneur.

Parmi ses nombreux écrits publiés , dont on trouvera la nomenclature dans le Dic. des sc. méd. de Dechambre, nous citerons:  Tableau méthodique des fossiles provenant des terrains marins grossiers (Actes de la Société linnéenne de Bx,  1827-1829) ; Conchyliologie fossile de l'Adour, 1840, 1 vol. in-4°, orné de 48 pl. dessinées par l'auteur ; Florula littoralis Aquitanica, seu conspectus insignior. plantarum sponte nascentium in littoribus oceani Aquitanici  a Bayona usque ad Boïos (Actes de la société linnéenne , 1826-27); Description anatomique d'un maxillaire sup. de cétacé fossile trouvé dans les carrières de Léognan, nommé Squalodon,( et depuis  Zeuglodon Grateloupi, par Muller )( Actes de l'acad. de Bx , 1840); Catalogue zoologique renfermant les débris fossiles des corps organisés appartenant aux animaux découverts dans le bassin géognostique de la Gironde, précédé de la classification des terrains de ce bassin (Actes de l'Acad. de Bx, 1838-1840); Catalogue général des mollusques de la France et de l'Algérie, Bx, 1855, in-8°; Précis des travaux géologiques de la  Soc. linnéenne de Bx (in Actes de cette Soc. , 1855) ; Essai sur la distribution géogr. orogr. et statistique des mollusques terrestres et fluviatiles vivants du départ. de la Gir. et d'une bibliographie des ouvrages publiés dans le dépt.  Bx, Lafargue , 1858-59, in-8°; Dechambre dit 1838-39.

V. sur M. de Grateloup : Panthéon biographique, 1859, t. VII, p. 81; Répertoire hist. des contemporains, 1860-61,p. 322; Biogr. des hommes marquants du XIX e siècle , par V. Lacaine et Ch. Laurent , t. VIII, p. 154, etc. ; Discours de M. Dabas in Actes de l'Acad. de Bx, 1862. — Guyot de Fere, Biog. et Dic. des littérateurs et savants  français contemporains, 1ère partie, 1ère s. p. 45. — Henri Beraldi, Les graveurs du XIX e siècle , Paris, Conquet, 1888, t. VII , p. 223.

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GRISON François Adolphe

 

peintre, né à Bx le 17 juin 1845, élève de M. Lesquien. A exposé à presque tous les salons  de Paris de 1873 à 1887. A envoyé à ce dernier salon: Ma famille, portraits; a obtenu : 1 er prix de l'Institut de Genève ; méd. d'or à l'exp. de St Mandé. A exposé à Bx de 1873 à 1885. Parmi ses principales toiles, nous citerons : Chez le garde, (au musée de Strasbourg); En reconnaissance (collection Holzappfel , de Strasbourg) ; le Ciseleur (à M. G.Lantz, de Mulhouse ) ; La vente aux enchères et L'après-midi aux Trois-Fleurs (coll. Knœdler , de New-York ) ; Un marché à Tours, La fille du forgeron et Après la fête  (coll. Avry , de New-York ; Un heureux présage ( à M.Vanderbilt , de New-York) , etc. Les Bibliomanes, au salon de Paris 1888.

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GUÉ Michel Julien

 

peintre, né au Cap ( île de St Domingue ) le 12 juillet 1789 (le 25 dit Auvray) mort à Paris le 13 déc. 1843.  Arrivé à Bx à cinq ans après l'assassinat de son père par les nègres révoltés, il fut très jeune, élève de l'école de la ville dirigée par Lacour, plus tard élève de David à Paris ; il obtint en 1814 le second grand prix de Rome avec son tableau , La Mort de Patrocle qui figure dans notre musée sous le N° 497; devint peintre- décorateur et ami de Ciceri, de Ch. Nodier, de V. Hugo etc. Après l'incendie du théâtre de la Gaieté, il cessa de s'occuper de décoration. Exposa au salon de Paris de 1819 à 1847. [sic] Parmi ses principales œuvres, les trois suivantes ont été gravées par Jazet : Les murmurateurs engloutis, Le dernier soupir du Christ, 1840 (au musée d'Amiens ) ; Le jugement dernier, 1841 (acquis par l'Etat) ; citons encore: Vue du Puy de Dome, 1831 (au musée de Douai ) ; Eglise de Lempdes, 1833 , aquarelle (à M. Nast) . Le reine Amélie  lui commanda six tableaux pour la chapelle de Dreux. La mort l'enleva alors qu'il venait de terminer L'ange et les saintes femmes , et qu'il peignait Jésus devant Caïphe . Ce tableau qui fut terminé par son neveu Oscar Gué, figure au musée de Bx sous le N° 498. Julien Gué obtint au salon de Paris une 2 e méd. en 1828 et une première méd. en 1831. Légion d'honneur en 1834.

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GUÉ Jean Marie Oscar 

né à Bx le 18 sept. 1809. Envoyé à Paris pour faire son droit, il y étudie la peinture avec son oncle Michel Julien Gué . En 1833 un voyage en Portugal développe et confirme son talent; il envoie de Rome à Paris une toile : L'arc de triomphe de Titus qui obtient une 3 e méd. Rentré en Portugal, Alaux le Romain le choisit pour l'aider dans les ses grandes commandes de Versailles auxquelles il travaille plusieurs années. Il expose à Paris à presque tous les salons de 1833 à 1855. Nous citerons parmi ses principaux envois : en 1840, St Mathieu écrivant, en 1841, St Louis à Damiette  et Le prince de Condé se justifiant devant la cour de François II (au musée de Lisieux), ce dernier tableau obtint une 2 e méd. ; en 1842 , Ste Elisabeth de Hongrie pansant les blessés et Antoine de Bourbon regardant son fils endormi sur les genoux de sa mère; en 1843, Blanche de Castille  apprenant la prière à son fils.  Les années qui suivent sont remplies par une nombreuse série de portraits et de tableaux de genre exposés à Paris ou à Lyon. 1848 le ramène à Bx où il se fixe; il expose au salon de Bx une Ste Famille  de grandeur naturelle, acquise par l'Etat pour l'église St Nicolas de Bx; la fabrique de cette même église lui achète, l'année suivante , Madeleine versant des parfums sur la tête du Christ. Il expose encore de nombreuses toiles jusqu'en 1858, année de sa nomination au poste de directeur de l'Ecole de peinture et de dessin de la ville de Bx. Dès lors il se dévoue avec succès à l'institution qui lui était confiée et néglige ses chers travaux de peinture. Elu en 1866 membre de l'Acad de Bx . Il est mort subitement le 30 sept . 1877 unanimement regretté.

Oscar Gué savait peindre et il se donnait la peine de peindre; il possédait en outre les talents du professeur et l'esprit de critique. Il a publié dans la Gazette des Beaux Arts des articles fort remarqués. Ajoutons que bienveillant et bon , il il fut constamment au service de ceux qui avaient besoin de lui.

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GUIGNARD (A-Gaston)

 

peintre, né à Bx en mars 1848. Elève de J. Ferry, Humbert et Gervex, a figuré au salon de Paris depuis 1875. A obtenu l'ordre du Christ du Portugal , la croix  ? de Bolivie, mention honorable à Paris (1883), 3e méd. à Paris (1884), 2e méd. en 1887, méd. d'or à l'expo. internationale de Sidney , 1ère méd. à celle de Nice (1883), méd. d'argent à Laval, à St Germain, à Versailles, à Montpellier, etc. Ses principales œuvres sont: Le Fourrage , 1874; Eclaireurs en fuite , 1875; En Bretagne, 1876; L'Hiver, forêt de Fontainbleau; Réquisitions en Beauce, 1881 (au musée d'Evreux) ; Libre pâture , 1885; Dans la Lande , 1887; La neige en Normandie , 1888; Convoi dans les marais de Quiberon (au musée de Montauban) ; Au Verger (acquis par l'Etat).

(F)

 

 

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H

 

 

HAUTE (Jean -Baptiste )

 

peintre, né à Bx le 11 mai 1810 , mort à Baurech (Gir) le 13 mai 1880. Elève de Lacour fils, de Lethière et d'Ingres; entré à l'école des Beaux-arts le 6 oct. 1831 ; a exposé au salon de Paris en 1833 : Petits Savoyards se chauffant; de 1843 à 1852, des natures mortes. Celle qui figurait au salon de 1850 se voit au musée de Bx . Grand amateur d'antiquité et de curiosités, il a laissé une jolie collection. Musicien , il avait un joli talent comme alto.

(F)

 

 

HEIDBRINCK  (Oswald)  dessinateur

 

Né à Barbaste (Lot-et-Garonne) en mars 1858. elève de l'école municipale de Bx, pensionnaire de la ville de Bx , élève de Jérôme et Boulanger ; a exposé au salon de Paris de 1885 une tête de femme ; a fait de nombreux dessins pour des publications illustrées.

(F)

 

 

HUAULT (P.)

 

Bordelais, graveur sur bois, du XVIII e siècle, Cité dans l' Almanach des artistes de 1776 comme faisant très bien ce genre, M.J. Delpit, possède des gravures de Huault très rares et très curieuses.

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I

 

 

 

 

 

 

J

 

 

 

 

JACQUARD  : Un portrait de lui (André de Nesmond 1553-1616 premier président ) in-8° a été gravé à Bx par M. Jacquard.

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JACQUELIN  (Mlle Marguerite )

 

peintre, née à Paris. Elève de M. Bonnat, Tony, Robert-Fleury, Max. Lalanne, Auguin etc. A exposé au salon de Paris depuis 1879, à celui de Bx depuis 1875 et dans diverses expositions de province, où elle a obtenu : méd. d'argent , pour fleurs à Rochefort, 1883; méd. de bronze pour une tête , La Morena, à Carcassonne, 1884, Tête d'étude, 1887; portrait 1888.

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JUSTUS  (N.)

 

né à Bx , peintre, élève de Lacour, se rendit jeune à Paris, où il connut Félicien David qui l'initia au saintsimonisme et le fit entrer dans la société du Père Enfantin.

Justus publia en 1848 plusieurs projets d'organisation des musées et des expositions ; a lithographié en médaillon le portrait de Georges Sand (coll. Delpit) . Est l'auteur d'un portrait de l'abbé Sabatier.

(F)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

K

 

 

 

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Commentaires
P
Edy Legrand né à Bordeaux qui a illustré un des plus beaux livres d'enfants jamais publié : Macao et Cosmage. Cordialement.
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Estampe d'Aquitaine
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